Did you know that your version of Internet Explorer is out of date? To get the best possible experience using our website we recommend downloading one of the browsers below. Internet Explorer 10, Firefox, Chrome, or Safari.
Comme le veut l’adage: rien ne sert de courir, il faut partir à point.
Au moment d’enregistrer le troisième disque de Ladies of The Canyon, Maïa Davies, Tara Martin, Jasmine Bleile et Anna Ruddick rencontrent plusieurs producteurs chevronnés afin d’assurer la réalisation de l’album. Toutefois, elles se rendent rapidement compte qu’elles sont à la croisée des chemins. Elles veulent toutes emprunter différentes avenues musicales pour l’avenir du groupe et c’est l’impasse. C’est précisément à ce moment décisif de sa carrière que Maïa rencontre le producteur Gavin Brown (Metric, Billy Talent, The Tragically Hip).
Cet héritage était d’ailleurs au centre du premier album solo de Maïa. Gavin s’est retrouvé lui aussi rapidement fasciné par les racines franco de sa protégée. Très vite, il la convainc d’écrire à nouveau des chansons en français pour elle-même. « Le même weekend où Gavin m’a proposé de faire l’album, je me suis rendu au mariage d’un couple d’amies et je leur ai écrit la chanson Ici dans les nuages, qui raconte le moment où la grande demande a été faite.»
Après cette étincelle, tout s’est enchaîné très rapidement et Maïa a vu naître les neuf autres chansons qui composent ALLÉLUIA dans les deux semaines qui ont suivi cette première vague d’inspiration. Durant la première moitié de 2018, la chanteuse fignole ses démos et travaille sur les arrangements en compagnie de Gavin et Kevin Hearn des Barenaked Ladies. L’enregistrement a lieu dans divers studios de Montréal et Toronto. La production et le mixage sont ensuite effectués par Gavin et Gus Van Go (Me, Mom and Morgentaler, Megative), qui a auparavant travaillé sur les albums des Trois Accords, Priestess et The Stills, entre autres.
ALLÉLUIA permet également à Maïa de faire une première véritable incursion dans le vaste univers de la musique pop. L’alliage de sons électroniques et acoustiques qu’elle préconise est un médium qui convient parfaitement aux thèmes abordés par l’album. Ce dernier s’inscrit dans la discographie de sa créatrice comme une grande célébration de l’amour. De ses triomphes, autant que ses échecs.
« Cette idée de parler d’amour est arrivée spontanément, après avoir fait un bilan des dernières années de ma vie et de ma dernière relation, très passionnée et tumultueuse » déclare sans filtre la principale intéressée. « J’ai voulu faire un disque qui me servirait d’exutoire afin d’exprimer mes peines, ma colère et mes déceptions, mais aussi mon désir de renouer avec l’amour malgré les embûches. Pour rendre hommage à la beauté de l’amour et passer à la prochaine étape. »
Échos, le premier extrait de l’album, est une pièce vaporeuse qui aborde de manière contemplative l’épineuse question des relations intimes à l’ère de la communication virtuelle. Comme un homme est un hymne au désir électro-rock, tandis qu’Éternellement raconte le triste effritement d’une relation. Ce ne sont là que quelques exemples des thématiques plus grandes que nature abordées par Maïa tout au long d’ALLELUÏA. « Je veux transposer ces chansons en toute honnêteté dans un spectacle grandiose qui aura des allures de communion avec le public. Je travaille sur la création d’un spectacle qui transforme le deuil amoureux en célébration joyeuse du renouveau. Un projet qui amènera les gens à comprendre ma thérapie à moi: La musique! »
Toujours aussi unique dans le paysage musical de la province, Maïa propose avec ALLÉLUÏA une oeuvre mature, parfois douce et souvent très dansante et envoûtante. Un mélange doux-amer de noirceur et de lumière. La musique d’une artiste qui a bravé les embûches pour enfin retrouver sa voix.